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07 février 2018

Cercle de lecture janvier - Notes bibliographiques

MUSIQUE ET LITTÉRATURE

Pascal Quignard

Quignard est un auteur prolifique, élégant, mais souvent difficile, voire obscur. Son approche de la musique peut être déconcertante : on évitera donc de commencer par des ouvrages comme La Haine de la musique (Folio, 1997) ou même Dans ce jardin qu'on aimait (Grasset, 2017).
Il est préférable de le découvrir à travers des titres plus abordables, comme Tous les matins du monde (Folio, 1993) ou Le Salon du Wurtemberg (Folio, 1988). On peut lire également La Leçon de musique (Folio, 2002) ou Leçons de solfège et de piano (Arlea, 2013).

La Leçon de musique

Richard Powers

Un des grands romanciers américains actuels : son imagination fertile, son érudition et son sens de l'humour séduiront ceux qui aiment les raconteurs d'histoires comme John Irving, Brady Udall ou Timothy Findley. Outre un récit picaresque tragi-comique rocambolesque, Orfeo (Cherche Midi, 2015 et 10x18, 2016) nous propose quelques remarquables "lectures" musicales et invite à la découverte de compositeurs contemporains souvent méconnus.

Richard Millet

Comme Pascal Quignard, grand styliste et auteur sans concession, Richard Millet a accordé à la musique une place non négligeable dans son œuvre. On retiendra tout particulièrement le roman La Voix d'alto (Folio, 2003), Musique secrète (Gallimard, "L'un et l'autre", 2004) et un recueil de textes brefs, La Voix et l'ombre (Id., 2012).

LECTURES DU MOMENT

Alice Zeniter, L'Art de perdre, Flammarion, 2017.
Anne-Sophie Stefanini, Nos années rouges, Gallimard, 2017.
Philippe Jaenada, La Serpe, Flammarion, 2017.
Frédéric Lenoir, La Puissance de la joie, Le Livre de Poche, 2017.
Yuval Noah Hariri, Homo deus. Une brève histoire de l'avenir, Albin Michel, 2017.
En raison du nombre important d'ouvrages cités ou déjà mentionnés au cours de réunions précédentes, nous n'avons retenu ici que quelques titres parmi les plus récents, privilégiant ceux qui ont fait l'objet d'une présentation plus détaillée.

AUTOPORTRAIT DE L'AUTEUR EN CLOWN TRISTE

Beaucoup d'entre vous ont découvert, lu ou relu — et aimé les textes de Jean-Louis Fournier, drôles, mais aussi pleins d'émotion, marqués au coin de cet humour qu'on dit être "la politesse du désespoir". Parmi de très nombreux titres, on accordera la préférence aux récits de caractère autobiographique :

Il a jamais tué personne, mon papa, Le Livre de Poche, 1999.
Où on va, papa ?, Stock, 2008.
Veuf, Le Livre de Poche, 2013.
Ma mère du Nord, Le Livre de Poche, 2017.
Mon autopsie, Stock, 2017.

DOMAINE POLICIER

Pour ceux qui aiment James Lee Burke, son dernier titre publié en collection de poche, dans lequel on retrouvera son écriture inimitable et ses thèmes récurrents — beauté de la nature sauvage, obsession du mal, violence et cupidité des hommes, solitude des justes :
Lumière du monde, traduction de Christophe Mercier, Rivages Noir, 2017.

Affiche Dispositifs ML.jpg

À découvrir :
- Une écrivaine canadienne qui revisite les codes du polar avec bonheur. Si la thématique peut évoquer celle de Burke, la brutalité est tempérée par l'atmosphère nostalgique du récit et l'originalité du style : Andrée A. Michaud, Bondrée, Rivages Noir, 2017.

- Une trilogie polonaise, dépaysante et jubilatoire de Zysmunt Miloszewski : la cruauté y est inventive, les personnages pittoresques, l'humour — gris plutôt que noir — omniprésent. Il est recommandé de lire les trois volumes dans l'ordre pour accompagner dans son parcours le "héros" — ou l'anti-héros du cycle, le procureur Teodore Szacki :
Les Impliqués, Pocket, 2015 - Un fond de vérité, id., 2016 - La Rage, id. 2017.

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