Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29 juin 2018

Lectures juin

LECTURES DU MOMENT

Jean-Marie Rouart, La Vérité sur la comtesse Berdaiev, Gallimard, 2018. (M. Roux)
Benoîte Groult, Journal d'Irlande : Carnets de pêche et d'amour, Grasset, 2018.
Leonor de Recondo, Amours, Points/Seuil, 2016.
David Foenkinos, Le Mystère Henri Pick, Folio, 2018. (Ch. Cyrklewski)
Stuart Neville, Les Fantômes de Belfast, Rivages/Noir, 2013. (J. Renaud)
Joël Dicker, La Disparition de Stephanie Mailer, De Fallois, 2018. (G. Philippot)
Jean-Christophe Rufin, Le Collier rouge, Folio, 2015.
Philippe Besson, "Arrête avec tes mensonges", 10 x 18, 2018. (B. Bouscavert)
Jean-Christophe Rufin, Katiba, Folio, 2011. (H. Philippot)
Aurélie Valogne, Minute, papillon !, Le Livre de Poche, 2018. (C. Lacoutière)
Patrick Süskind, La Contrebasse, Le Livre de Poche, 1992.
André Comte-Sponville, Le Goût de vivre, Le Livre de Poche, 2012. (M. Vivier)
Guillaume Musso, Parce que je t'aime, Pocket, 2017. (M. Perronin)
Marc Lévy, La Dernière des Stanfield, Pocket, 2018. (N. Rode)
Ivan Calbérac, Venise n'est pas en Italie, Le Livre de Poche, 2017. (D. Bournat)

UN.E ÉCRIVAIN.E À DÉCOUVRIR : EMILY ST. JOHN MANDEL

Dernière nuit à Montreal
On ne joue pas avec la mort
Les Variations Sebastian
Station Eleven

(Les trois premiers titres — 2013, 2015, 2016 — sont publiés dans la collection Rivages/Noir ; le quatrième dans la collection Rivages/Poche — 2018)

Emily.jpg

À propos de Station Eleven, article du Devoir (Montreal, août 2016) :

"Dans un théâtre de Toronto, un célèbre acteur jouant le roi Lear s’effondre sur scène. Crise cardiaque. Le même soir, dans un hôpital de la ville, une épidémie foudroyante se déclare. Grippe de Géorgie. C’est le point de départ de Station Eleven.

Pas de lien à première vue entre la mort de l’acteur et la pandémie, qui va se propager à la vitesse du feu et décimer 99 % de la population mondiale. Mais tout au long du roman, la figure de l’interprète shakespearien reviendra nous hanter.

Par des retours dans le temps judicieusement orchestrés, c’est toute sa vie qui nous sera révélée. On comprendra à quel point cette vie, il voulait en changer, sinon se changer lui-même. Il était sur le point de passer à l’action quand la mort l’a pris par surprise.

Chemin faisant, on rencontre aussi les gens qu’il a côtoyés ici et là : épouses, fils, amis, acteurs… Et on fouille leur histoire à eux aussi. Leur histoire avant, et après le cataclysme. On s’intéresse de plus aux personnes qu’eux-mêmes ont côtoyées ou sont appelés à rencontrer, 20 ans plus tard.

Recoupements nombreux, hasards un peu insistants. Divers procédés narratifs s’entrecoupent, jusqu’à inclure de fictifs extraits de lettres, d’entrevues, d’articles de magazines, de livres, de pièces de théâtre. Et de romans graphiques qui se passent dans une station spatiale, "mille ans dans le futur". Ça fait beaucoup. Ça s’étire un peu vers la fin. Mais tout se tient. Ceci éclairant cela.

Si ce quatrième roman de la Canadienne Emily St. John, paru aux États-Unis en 2004 et finaliste au prestigieux National Book Award, impressionne, c’est d’abord par la fabuleuse mosaïque narrative qu’il tisse. Cela va bien au-delà de l’intrigue comme telle. Et du contexte de science-fiction dans lequel nous sommes nécessairement plongés.

"Parce que survivre ne suffit pas"

Parmi les quelques survivants de la terrible pandémie : une jeune actrice de huit ans qui a vu mourir sous ses yeux le grand acteur qu’elle aimait tant juste avant que sa propre vie bascule à jamais. Vingt ans plus tard, elle fait partie de la Symphonie itinérante, composée de musiciens et d’acteurs qui jouent du Shakespeare et interprètent de la musique classique.

Sur leur caravane tirée par des chevaux fatigués, outre le nom de la troupe, il y a d’inscrit cette ligne de texte, inspirée d’un épisode de la série Star Trek : "Parce que survivre ne suffit pas". Ça ne suffit pas, en effet. La troupe va à la rencontre de petites communautés, tentant de leur apporter du merveilleux, alors que règnent l’anarchie, la barbarie, et que sévissent de prétendus prophètes.

Les frontières entre pays n’existent plus. Plus de gardes-frontières. Plus de polices, de pompiers. Plus de carburant pour les voitures non plus. Plus d’Internet, d’ordinateurs, d’électricité et tutti quanti.

De fait, c’est notre monde actuel qui apparaît dans ce roman comme de la science-fiction aux yeux des protagonistes, trop jeunes pour avoir eu le temps de profiter de tout ce à quoi donnait accès la modernité avant la catastrophe.

Comme lecteurs, comme lectrices, outre les images marquantes de fin du monde qui rappellent par moments La Route de Cormack McCarthy, c’est aussi notre dépendance au fameux progrès technologique qui nous apparaît, en creux.

Ce qui reste

Restent les vestiges du monde ancien, inutiles, inutilisables : cartes de crédit, passeports, téléphones portables, carcasses de voitures rouillées…

Reste la mémoire des plus âgés. L’un d’eux aura d’ailleurs la merveilleuse idée de collectionner ces vestiges comme autant de preuves du passé et d’ériger une sorte de musée de la civilisation disparue. Un autre archivera les témoignages de survivants pour les faire circuler.

Restent les fantômes des proches disparus. Leur souvenir. Et l’entraide, parfois, au milieu du désastre. La nécessité de s’organiser, de reconstruire, de se reconstruire. L’espoir qu’à force, une étincelle de recommencement surgisse.

Restent aussi le théâtre, la musique. La beauté. "Ce qui a été perdu lors du cataclysme : presque tout, presque tous. Mais il reste encore tant de beauté : le crépuscule dans ce monde transformé, une représentation du Songe d’une nuit d’été dans un stationnement, dans la localité mystérieusement baptisée St. Deborah by the Water, avec le lac Michigan qui brille à cinq cents mètres de là."

L’art comme mécanisme de survie. C’est peut-être ce qui subsiste de plus fort dans Station Eleven."

25 mai 2018

Lectures mai

LECTURES DU MOMENT

Dany Laferrière, L'Art presque perdu de ne rien faire, Le Livre de Poche, 2017.
Dominique Noguez, Comment rater complètement sa vie en onze leçons, Rivages poche, 2003.

Image à insérer.jpg

Ian McEwan, L'Intérêt de l'enfant, Gallimard, 2015. (J. Fanget)
Delphine de Vigan, Les Heures souterraines, Le Livre de Poche, 2011.
Romain Gary, La Promesse de l'aube, Folio, 1973.
Joyce Carol Oates, Valet de pique, Points/Seuil, 2018.
Umberto Eco, La Mystérieuse Flamme de la reine Loana, Le Livre de Poche, 2006. (Ch. Cyrklewski)
Jean-François Parot, L'Inconnu du pont Notre-Dame, 10x18, 2016. (M. Roux)
Florent Oiseau, Je vais m'y mettre, Pocket, 2017.
Patrick Buisson, 1940-1945. Années érotiques, Le Livre de Poche, 2011 — 2 volumes. (A. Bandiera)
Didier Daeninckx, Galadio, Folio, 2011. (G. Chignier)
Lionel Duroy, Eugenia, Julliard, 2018. (H. Philippot)
Joël Dicker, La Disparition de Stephanie Mailer, De Fallois, 2018. (G. Philippot)
René Barjavel, La Charrette bleue, Denoël, 1980. (M. Vivier)
Michael Ennis, 1502, Pocket, 2014.
Donato Carrisi, Le Chuchoteur, Le Livre de Poche, 2011.
Roland Dubillard, Les Diablogues et autres inventions à deux voix, Folio, 1998.
Angélina Delcroix, Ne la réveillez pas, E-book Ibrinova, 2017. (M.M. Lourdin)
Daniel Pennac, Mon frère, Gallimard, 2018.
Chantal Thomas, Souvenirs de la marée basse, Seuil, 2017.
Gaël Faye, Petit pays, Le Livre de Poche, 2017. (H. Perrin)

28 avril 2018

Lectures avril

LECTURES DU MOMENT

Haruki Murakami, Des hommes sans femmes, Belfond, 2017 ou 10x18, 2018.
André Blanchard, ContrebandeCarnets 2003-2005, Le Dilettante, 2007.
Eugène Ionesco, Antidotes, Gallimard, 1977.
Ossip Mandelstam, Tristia et autres poèmes, Poésie/Gallimard, 2014.
Valery Larbaud, Sous l'invocation de saint Jérôme, Gallimard, "Tel", 1997.

Bal.jpg

Irène Némirovsky, Le Bal, Grasset, "Les Cahiers rouges", 2002 — Stefan Zweig, Marie-Antoinette, Le Livre de Poche, 1999. (C. Lacoutière)
Élisabeth Gille, Un paysage de cendres, Points/Seuil, 2011. (M. Roux)
Jean-Louis Brunaux, Vercingétorix, Gallimard, 2018. (G. Chignier)
Frédéric Lenoir, Le Miracle Spinoza, Fayard, 2017. (H. Philippot)
Gabriel Tallent, My Absolute Darling, Gallmeister, 2018. (B. Bouscavert)
Éric-Emmanuel Schmitt, Concerto à la mémoire d'un ange, Le Livre de Poche, 2011. (P. Sautereau)
Éric Halphen, Maquillages, Rivages/Noir, 2011. (J. Renaud)
Philipp Meyer, Le Fils, Le Livre de Poche, 2016. (J. Fanget)
Daniel Brugès, Instants d'enfance, 2003 — Marie-Hélène Lafon, Nos Vies, Buchet-Chastel, 2017 — Daniel Pennac, Mon frère, Gallimard, 2018. (M. Vivier)

09 avril 2018

Cercle de lecture mars - Textes, peinture, musique...

AUTOUR DE LA THÉMATIQUE DE LA SEMAINE SAINTE

Joris-Karl Huÿsmans, Trois Primitifs in Écrits sur l'art, Garnier-Flammarion, 2008 — Là-Bas, Folio classique, 1985.
Rémy de Gourmant, Le Latin mystique, les poètes de l'antiphonaire et la symbolique au Moyen Äge, Éditions de la BnF, 2012 (reprint de l'édition originale, 1892).
Ces ouvrages peuvent être consultés sur "Gallica" - Bibliothèque numérique de la BnF.

nptq.jpg

MUSIQUE

Le Stabat Mater — Il existe de très nombreuses versions et adaptations (plus de 200) de cette séquence attribuée à Jacopone de Todi, poète franciscain du XIIIe siècle (vers 1236-1306). On retiendra notamment, outre l'interprétation originale en grégorien, les Stabat de Marc-Antoine Charpentier, Vivaldi, Pergolèse, Francis Poulenc ou Arvo Pärt. De nombreux extraits ou intégrales de ces œuvres sont accessibles sur "YouTube".
Un site Internet très complet et abondamment documenté, exclusivement consacré au Stabat Mater, peut être consulté à cette adresse : Ultimate Stabat Mater

On trouvera également sur "YouTube" diverses Passions et versions des Sept dernières paroles du Christ :

La Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach ; La Passion selon saint Luc de Krzysztof Penderecki ; La Passion selon Marc - une passion après Auschwitz de Michaël Levinas ; La Passion selon Marie de Zad Moultaka.

Die Sieben Worte Jesu Christi am Kreuz  de Heinrich Schütz ; Les Sept dernières paroles du Christ en croix de Joseph Haydn, César Franck, Gounod ou Théodore Dubois.

LECTURES ET RELECTURES DU MOMENT

Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles, Folio, 2017.
Marc Dugain, La Chambre des officiers, Pocket, 2000.
Jim Fergus, La Vengeance des mères, Pocket, 2017.
Andrée Chedid, Le Message, Garnier-Flammarion, "Étonnants classiques", 2016.
Primo Levi, Si c'est un homme, Pocket, 1988. (Chantal Cyrklewski)
Jean d'Ormesson, Et moi, je vis toujours, Gallimard, 2018. (Georgette Chignier)
Peter Wohlleben, La Vie secrète des arbres, Les Arènes, 2017. (Bernadette Bouscavert)
Roland Dubillard, Les Diablogues, Folio, 1998. (Marie-Madeleine Lourdin)
Jean-Claude Guillebaud, Je n'ai plus peur, Points/Seuil, 2015. (Annie Bigerel)
Catherine Price, 101 lieux à ne pas voir avant de mourir, Hoëbeke, 2012. (Jacqueline Renaud)

08 mars 2018

Lectures février-mars

Merci à tous pour vos nombreuses et diverses suggestions de lectures. Je vous demande de bien vouloir m'excuser pour de possibles oublis dans la liste récapitulative que vous trouverez ci-après.
N.B. Les références indiquées sont, en règle générale, celles de l'édition la plus récente. Lorsqu'il existe une édition en format de poche, c'est celle-ci qui est retenue.

LECTURES DU MOMENT

bakh.jpg

Éric-Emmanuel Schmitt, Les Perroquets de la place d'Arezzo, Le Livre de poche, 2015. (B. Arnaud)
Pierre Lemaître, Au revoir, là-haut, Le Livre de poche, 2015. (M. Machebeuf)
David Foenkinos, Charlotte, Folio, 2016. (N. Rode)
Olivia Elkaim, Je suis Jeanne Hébuterne, Stock, 2017. (P. Sautereau)
Marc Dugain, Ils vont tuer Robert Kennedy, Gallimard, 2017 —— Guy de Maupassant, Mont-Oriol, Le Livre de poche, 2017. (G. Philippot)
Éric Holder, La Belle n'a pas sommeil, Seuil, 2018 —— Jérôme Garcin, Le Syndrome de Garcin, Gallimard, 2018 —— Paula Hawkins, La Fille du train, Pocket, 2016 —— Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, Pocket, 2017. (H. Philippot)
Nathalie Azoulai, Les Spectateurs, P.O.L., 2018. (B. Bouscavert)
Anna-Livia Marchionni et al., Le Domaine des oiseaux et autres nouvelles, Buchet-Chastel, 2017. (M. Vivier)
Elena Ferrante, L'Enfant perdue (L'amie prodigieuse, tome 4), Gallimard, 201. (D. Bournat)
Angélina Delcroix, Ne la réveillez pas, France-Loisirs, 2017. (M.-M. Lourdin)
Jean-Louis Debré, Tu le raconteras plus tard, Robert Laffont, 2017. (J.-P. Lacombe)
Yasmina Khadra, Les Hirondelles de Kaboul, Pocket, 2010. (J. Barrat)
Madame de Sévigné, Lettres, Garnier-Flammarion, 1976 —— Boris Vian, Romans, nouvelles, œuvres diverses, Le Livre de poche, 2001.  (H. Perrin)
Véronique Olmi, Bakhita, Albin Michel, 2017. (G. Chignier)
Françoise Héritier, Au gré des jours, Odile Jacob, 2017 —— Michel Bouquet, Michel Bouquet raconte Molière, Philippe Rey, 2017. (M. Roux)
Sylvie Gibert, L'Atelier des poisons, Pocket, 2017. (D. Rochet)

RAYON JEUNESSE

Pénélope Bagieu, Culottées, tomes 1 et 2, Gallimard-Jeunesse, 2016-2017. (D. Bournat)
Ruta Sepetys, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, Gallimard-Jeunesse, 2015. (B. Cognard)

POLARS DE FEMMES

Trois plumes féminines, trois romans attachants, d'une grande qualité littéraire...

Andrée A. Michaud, Bondrée, Rivages/Noir, 2017.
Emily St. John Mandel, Dernière nuit à Montréal, Rivages/Noir, 2013.
Marli Roode, Je l'ai appelée chien, Rivages/Noir, 2017.

... et, à relire, un polar rural, humoristique, théologique et parodique — avec de vrais morceaux de latin :

Alix de Saint-André, L'Ange et le réservoir de liquide à freins, Folio policier, 1998 — réédition du n° 2342 de la collection "Série Noire".

Spaghettis.jpg

PRINTEMPS DES POÈTES

À découvrir, un auteur dont on connaît surtout les petits textes écrits pour le théâtre :

Roland Dubillard, Je dirai que je suis tombé suivi de La Boîte à outils, Poésie/Gallimard, 2017.

Déjà des classiques :

Francis Ponge, Pièces, Poésie/Gallimard, 1971.
Raymond Queneau, Courir les rues - Battre la campagne - Fendre les flots, Poésie/Gallimard, 1981.
Guillevic, Terraqué suivi de Exécutoire, Poésie/Gallimard, 1968.
Jean Follain, Usage du temps, Poésie/Gallimard, 2003.
Philippe Jaccottet, À la lumière d'hiver suivi de Pensées sous les nuages, Poésie/Gallimard, 1994.

Traduit du néerlandais, une voix singulière :

Menno Wigman, L'Affliction des copyrettes — édition bilingue, traduction de Pierre Gallissaire et Jan H. Mysjkin, Cheyne, 2010.

15 février 2018

Cercle de lecture février

La réunion mensuelle, programmée pour le 23 février, est reportée au mercredi 7 mars — 17 heures, Maison des Associations, salle habituelle.
La réunion du 30 mars — vendredi saint — pourrait être consacrée au thème de la Passion dans la poésie baroque française.

07 février 2018

Cercle de lecture janvier - Notes bibliographiques

MUSIQUE ET LITTÉRATURE

Pascal Quignard

Quignard est un auteur prolifique, élégant, mais souvent difficile, voire obscur. Son approche de la musique peut être déconcertante : on évitera donc de commencer par des ouvrages comme La Haine de la musique (Folio, 1997) ou même Dans ce jardin qu'on aimait (Grasset, 2017).
Il est préférable de le découvrir à travers des titres plus abordables, comme Tous les matins du monde (Folio, 1993) ou Le Salon du Wurtemberg (Folio, 1988). On peut lire également La Leçon de musique (Folio, 2002) ou Leçons de solfège et de piano (Arlea, 2013).

La Leçon de musique

Richard Powers

Un des grands romanciers américains actuels : son imagination fertile, son érudition et son sens de l'humour séduiront ceux qui aiment les raconteurs d'histoires comme John Irving, Brady Udall ou Timothy Findley. Outre un récit picaresque tragi-comique rocambolesque, Orfeo (Cherche Midi, 2015 et 10x18, 2016) nous propose quelques remarquables "lectures" musicales et invite à la découverte de compositeurs contemporains souvent méconnus.

Richard Millet

Comme Pascal Quignard, grand styliste et auteur sans concession, Richard Millet a accordé à la musique une place non négligeable dans son œuvre. On retiendra tout particulièrement le roman La Voix d'alto (Folio, 2003), Musique secrète (Gallimard, "L'un et l'autre", 2004) et un recueil de textes brefs, La Voix et l'ombre (Id., 2012).

LECTURES DU MOMENT

Alice Zeniter, L'Art de perdre, Flammarion, 2017.
Anne-Sophie Stefanini, Nos années rouges, Gallimard, 2017.
Philippe Jaenada, La Serpe, Flammarion, 2017.
Frédéric Lenoir, La Puissance de la joie, Le Livre de Poche, 2017.
Yuval Noah Hariri, Homo deus. Une brève histoire de l'avenir, Albin Michel, 2017.
En raison du nombre important d'ouvrages cités ou déjà mentionnés au cours de réunions précédentes, nous n'avons retenu ici que quelques titres parmi les plus récents, privilégiant ceux qui ont fait l'objet d'une présentation plus détaillée.

AUTOPORTRAIT DE L'AUTEUR EN CLOWN TRISTE

Beaucoup d'entre vous ont découvert, lu ou relu — et aimé les textes de Jean-Louis Fournier, drôles, mais aussi pleins d'émotion, marqués au coin de cet humour qu'on dit être "la politesse du désespoir". Parmi de très nombreux titres, on accordera la préférence aux récits de caractère autobiographique :

Il a jamais tué personne, mon papa, Le Livre de Poche, 1999.
Où on va, papa ?, Stock, 2008.
Veuf, Le Livre de Poche, 2013.
Ma mère du Nord, Le Livre de Poche, 2017.
Mon autopsie, Stock, 2017.

DOMAINE POLICIER

Pour ceux qui aiment James Lee Burke, son dernier titre publié en collection de poche, dans lequel on retrouvera son écriture inimitable et ses thèmes récurrents — beauté de la nature sauvage, obsession du mal, violence et cupidité des hommes, solitude des justes :
Lumière du monde, traduction de Christophe Mercier, Rivages Noir, 2017.

Affiche Dispositifs ML.jpg

À découvrir :
- Une écrivaine canadienne qui revisite les codes du polar avec bonheur. Si la thématique peut évoquer celle de Burke, la brutalité est tempérée par l'atmosphère nostalgique du récit et l'originalité du style : Andrée A. Michaud, Bondrée, Rivages Noir, 2017.

- Une trilogie polonaise, dépaysante et jubilatoire de Zysmunt Miloszewski : la cruauté y est inventive, les personnages pittoresques, l'humour — gris plutôt que noir — omniprésent. Il est recommandé de lire les trois volumes dans l'ordre pour accompagner dans son parcours le "héros" — ou l'anti-héros du cycle, le procureur Teodore Szacki :
Les Impliqués, Pocket, 2015 - Un fond de vérité, id., 2016 - La Rage, id. 2017.

01 novembre 2017

Cercle de lecture octobre - Lectures

Nos lectures du moment...

Les ouvrages cités dans les comptes rendus des séances précédentes ne sont pas mentionnés ici.

Georges Bernanos, La France contre les robots, Le Castor Astral, 2017.
Joe R. Lansdale, Les Enfants de l'eau noire, Folio/policier, 2017.
Jean Follain, Usage du temps, Poésie/Gallimard, 2003.

A votre santé.jpg

Philippe Torreton, Mémé, L'Iconoclaste, 2014 (Livre + CD) — Delphine de Vigan, D'après une histoire vraie, Le Livre de Poche, 2017. (H. Perrin)
Éric-Emmanuel Schmitt, La Vengeance du pardon, Albin Michel, 2017. (H. Philippot)
Michel Bussi, Gravé dans le sable, Pocket, 2015. (P. Sautereau)
Serge Camaille, L'Enfant du Carladès, De Borée, 2017. (M. Roux)
Sorj Chalandon, Le Jour d'avant, Grasset, 2017. (G. Chignier)
Jo Nesbø, Le Fils, Folio/policier, 2017. (J. Renaud)
Thyde Monnier, Nans le berger (Les Desmichels), J'ai lu, 1974 — épuisé, en bibliothèque ou en occasion. (L. Pallois)

26 octobre 2017

Cercle de lecture octobre

La réunion de notre cercle de lecture aura lieu ce vendredi 27 octobre à 17 heures, à la Maison des Associations.
Séance ouverte — agenda novembre-décembre ; actualité littéraire et lectures du moment.

30 septembre 2017

Cercle de lecture septembre - Lectures

Nos lectures du moment...

L'autre Amérique

David Joy, Là où les lumières se perdent, 10 x 18, 2017.
Donald Ray Pollock, Knockemstiff, Libretto, 2013.
Chris Offutt, Kentucky Straight, Gallimard/La Noire, 1999.
James-David Vance, Hillbilly Élégie, L'École des loisirs, 2017.

À propos du récit de J.D. Vance, Hillbilly Elegy, on pourra réécouter les trois billets de Brice Couturier sur le site de France Culture :
"Hillbilly Élégie, le roman vrai d'une classe ouvrière blanche américaine en crise."
"Hillbilly Élégie, pouvoir de la volonté contre culture de l'excuse."
"La grande colère des petits Blancs américains."

... et revoir un extrait fameux de "Délivrance", de John Boorman (1972).

Nouveauté en poche - littérature amérindienne (Canada) :
Richard Wagamese, Les Étoiles s'éteignent à l'aube, 10 x 18, 2017.

Poésie à redécouvrir

Roger Gilbert-Lecomte, La Vie l'Amour la Mort le Vide et le Vent, Poésie/Gallimard, 2015.
Jean Sénac, Pour une terre possible, Points/poésie, 2013.

Vous avez lu

Marta Morazzoni, La Note secrète, Actes Sud/Babel, 2013. — Amin Maalouf, Un fauteuil sur la Seine, Grasset, 2016. (D. Rochet)
Samuel Joseph Agnon, À la fleur de l'âge, Gallimard, 2003. (M. Vivier)
Michel Lo, Martina Niernhaussen, Les Sept Jean, éditions de l'ASJ, 2017. (B. Cognard)
Deon Meyer, Le Pic du Diable, Points/policier, 2008 — À la trace, id. 2013. (J. Renaud)
Alaa El Aswany, L'Immeuble Yacoubian, Actes Sud/Babel, 2007. (M. Machebeuf)
Anne-Sophie Stefanini, Nos années rouges, Gallimard, 2017. — Elena Ferrante, L'Amie prodigieuse III : Celle qui fuit et celle qui reste, Gallimard, 2017. Cf. L'Amie prodigieuse I - L'Amie prodigieuse II : Le Nouveau Nom, Folio, 2016 - 2017. (A. Bigerel)
Erik Orsenna, La Fontaine. Une école buissonnière, Stock, 2017. (M. Roux)
Laetitia Colombani, La Tresse, Grasset, 2017. — Graham Swift, Le Dimanche des mères, Gallimard, 2017. — Valérie Tong Cuong, Par Amour, J.C. Lattès, 2017. (Ch. Cyrklewski)
Michel Bussi, Un avion sans elle, Pocket, 2013. (P. Sautereau)
Yuval Noah Hariri, Sapiens. Une brève histoire de l'humanité, Albin Michel, 2015. (G. Philippot)
Amélie Nothomb, Frappe-toi le cœur, Albin Michel, 2017. (B. Bouscavert)
Jean-Christophe Rufin, Le Tour du monde du roi Zibeline, Gallimard, 2017. (H. Philippot)
Margaret Atwood, La Servante écarlate, Robert Laffont/Pavillons, 2017. — Mario Vargas Llosa, Aux Cinq Rues, Lima, Gallimard, 2017. (M. Sauvanet)
Jesse Kellerman, Les Visages, Points/Thriller, 2011. (H. Perrin)